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Haïti - FLASH, : 84,000 femmes enceintes n’ont plus accès aux services de santé
04/04/2024 08:58:25

Haïti - FLASH, : 84,000 femmes enceintes n’ont plus accès aux services de santé
Avec la recrudescence alarmante de la violence des gangs, les établissements de santé sont fréquemment attaqués, privés de leurs équipements, de leurs médicaments et même de leurs ambulances.

« Les quelques établissements encore ouverts fonctionnent partiellement », a expliqué Marie Suze Albert, conseillère nationale en matière de sages-femmes de l’Agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA) en Haïti. « Tout le personnel ne peut pas se rendre au travail. Parfois, les sages-femmes doivent rester jusqu’à trois jours sur place pour prodiguer des soins, sans pouvoir rentrer chez elles."

L'UNFPA estime que si la violence continue, environ 3,000 femmes enceintes à Port-au-Prince seront privées d'un soutien essentiel, dont environ 500 connaîtront probablement des complications et auront besoin de soins obstétricaux d'urgence, y compris de césariennes.

Le plus grand établissement de santé publique de la capitale, l'hôpital universitaire d'État, a fermé ses portes, ainsi que 12 des 15 établissements de santé soutenus par l'UNFPA. Les hôpitaux restants sont surchargés et les groupes armés contrôlant les routes principales perturbent les itinéraires d’approvisionnement en produits essentiels tels que la nourriture, l’eau, les médicaments et le sang.

Pour atteindre ceux qui en ont le plus besoin, l'UNFPA et ses partenaires ont déployé deux équipes de santé mobiles sur cinq sites de déplacement à Port-au-Prince. Le Dr Batch Jean Jumeau, président de la Société haïtienne d'obstétrique et de gynécologie, a qualifié les conditions de « traumatisantes, les gens sont extrêmement vulnérables. En tant qu’agent de santé, j’essaie d’aider du mieux que je peux, en fournissant les soins nécessaires et en aidant psychologiquement les familles déplacées […] Ces difficultés contribuent aux complications […] J’ai vu plusieurs femmes qui ont dû accoucher par césarienne avant la date prévue, à cause du stress et de l’hypertension artérielle causées par l’insécurité et les déplacements massifs répétés ».

Les unités mobiles accueillent chaque jour actuellement entre 150 et 170 personnes, principalement des femmes, Ils fournissent également des kits alimentaires et d'hygiène, sensibilisent aux services disponibles, ainsi qu'un soutien psychosocial et un abri d'urgence en cas de viol et d'autres formes de violence sexiste.

Le nombre de personnes déplacées est passé à plus de 360,000 et la moitié de la population est désormais confrontée à des niveaux de faim record ; au milieu de cette catastrophe, plus de 84,000 femmes enceintes n’ont pas accès aux services de santé.

HL/ HaïtiLibre

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